No Country for Old Men

Restrictions on the Immigration of Elderly Family Members

Auteurs-es

  • Peter Szigeti University of Alberta

DOI :

https://doi.org/10.26443/law.v68i1.1181

Résumé

Les politiques d’immigration sont destinées aux jeunes et aux personnes d’âge moyen, pour de bonnes raisons. Les exceptions sont les programmes d’immigration parentale et grand-parentale, conçus pour réunir les immigrants d’hier et leurs jeunes enfants avec les (grands-)parents qui vivent encore dans le pays d’origine. L’immigration (grand-)parentale est une facette incontestée du droit de l’immigra-tion depuis un siècle et demi. Les personnes âgées sont les immigrés les moins menaçants : elles commettent rarement des délits, elles ne sont pas des intermédiaires pour d’autres membres de la famille immigrés et il est peu probable qu’elles changent fondamentalement la culture de l’État de destination. Pourtant, au cours des dernières décennies, l’immigration parentale et grand-parentale a fait l’objet d’un assaut sans précédent et, pour l’essentiel, sans commentaire, avec pour seule raison des considérations économiques peu convaincantes. Les quotas ont été abaissés, les montants de parrainage requis ont été augmentés, les conditions de santé ont été rendues plus strictes et les structures familiales ont été ajoutées à la liste des critères. Cet article examine le durcissement des règles d’immigration depuis les années 1970 dans trois types de pays d’accueil : les États colonisateurs traditionnels, les États colonisateurs modernes et les États libéraux qui cherchent à décourager l’immigration. L’article conclut que les raisons, qu’elles soient juridiques, politiques ou économiques, manquent à la fois en quantité et en qualité. Les restrictions croissantes imposées à l’immigra-tion des personnes âgées sont injustes et insensées, et devraient être inversées.

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Publié-e

2023-01-01

Numéro

Rubrique

Articles